Le pâtissier Quentin Proumen prend la suite de Didier Vaille

Maison Proumen

13 février 2017

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Stéphanie et Quentin Proumen voulaient quitter Montpellier et avoir leur pâtisserie. Ils s’installent à Aurillac pour une aventure professionnelle commune… et sucrée. Maison Proumen. Le nom qui s’étend en lettres noires sur la façade de la pâtisserie, rue des Carmes, affiche la détermination et la sérénité d’un jeune couple venu s’installer dans le Cantal pour vivre son rêve.

Stéphanie et Quentin Proumen voulaient avoir leur propre entreprise. Ils ont choisi l’ex-Diamant bleu de Didier Vaille. « C’est exactement le commerce qui nous correspond, s’amuse Stéphanie Proumen. On recherchait une pâtisserie plus qu’une boulangerie et ici il y a tout ce qu’il faut, l’emplacement, le matériel, la surface… »

Vacances à la pâtisserie

Des conditions qu’ils n’ont pas trouvées ailleurs. C’est donc à Aurillac qu’a pris forme leur projet professionnel, réfléchi et construit à deux, avec une curiosité et une passion partagées pour la cuisine.

Quentin, 25 ans, est pâtissier depuis… toujours. Mauriacois pendant ses années lycée, il a passé son bac ES avant de repartir dans une filière professionnelle. Car sa voie était choisie. « Depuis l’âge de 14 ans, pendant les vacances scolaires, j’allais travailler bénévolement chez un pâtissier de Montpellier. C’est là où je me suis dit : “Voilà ce que je veux faire !” ».

Il réussit son CAP pâtissier, puis son brevet technique des métiers à Montpellier, au Palais Saint-Lazare. Il enchaîne par un CAP boulanger, en formation rapide, « ici, à l’école française de boulangerie et de pâtisserie d’Aurillac ». Avec déjà « la volonté de reprendre une entreprise ». Entre-temps, il tente le concours du meilleur apprenti de France, termine premier pour le Languedoc, mais rate la finale à Amiens. Sans regret. « La préparation, c’est déjà très formateur. On est obligé de se remettre en question, de trouver du sens à ce qu’on fait. »

Au Palais Saint-Lazare, Stéphanie, elle, était vendeuse. Après des études de coiffure, elle s’était dirigée vers le commerce, via les BTS Muc (management des unités commerciales) et NRC (négociation et relation client). Depuis neuf ans, elle n’a pas quitté les rayons des pâtisseries.

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